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Introduction : Nous venons de mettre en évidence un certains nombre de modalités de diversification (génétiques ou non) du Vivant. Ces mécanismes génèrent une biodiversité par enrichissement des génomes ou des coopérations entre espèces. Au cours des temps géologiques, la biodiversité a largement évolué et les espèces aujourd'hui présentes ne représentent qu'une infirme partie de cette biodiversité historique. Au sein même d'une espèce il existe une diversité allélique capable de conditionner l'évolution d'un groupe d'individus.

Comment évolue la diversité d'une population au cours du temps?

 

  1. Evolution des populations au cours du temps

Bilan :

On peut observer une évolution des populations au cours du temps. Ces populations sont constituées d’individus de la même espèce mais présentant des combinaisons d’allèles potentiellement différentes. Il existe une diversité génétique au sein de l’espèce, on parle de polymorphisme génétique.

La fréquence d’un allèle dans une population dépend de plusieurs paramètres :

  • si cet allèle ne confère aucun avantage ou influence sur la reproduction de l’individu, son évolution est liée au hasard. On parle de dérive génétique.
  • L’effet de la dérive génétique sur l’évolution de la fréquence d’un allèle est d’autant plus grand que la population de départ est faible.
  • L’isolement d’une petite population ayant emporté un faible échantillon aléatoire des allèles de la population initiale pourra évoluer indépendamment et présenter cette forme particulière de dérive génétique est appelée « effet fondation ».
  • Mais si dans une population, un allèle confère un avantage sélectif (meilleure survie, reproduction, accès à une ressource alimentaire…), sa fréquence se verra augmenter à la génération suivante. C’est la sélection naturelle.
  • Hasard et sélection agissent donc ensemble à l’évolution des populations, menant ainsi à leur maintien ou leur disparition ou comme nous le verrons plus loin, à la création de nouvelles espèces…

 

Activité : problème page 67 :

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2. Vers une définition de l’espèce

Activités du livre page 68, 69 :

 

 

La biodiversité c’est aussi la diversité des espèces vivantes (et passées). Depuis plusieurs siècles, les scientifiques cherchent à classer et organiser le vivant : ainsi fut établie la notion d’espèce comme un ensemble d’individus qui présentent les mêmes caractéristiques morphologiques ou ressemblance. C’est le critère phénétique.

Mais ce critère n’est pas suffisant (dimorphisme sexuel, cycle de vie, mimétisme…).

Un autre critère est l’interfécondité. Deux individus qui s’accouplent et dont la descendance est fertile sont considérés comme étant de la même espèce.

Cette définition biologique a largement varié au cours des derniers siècles.

Le concept même d’espèce s’il est facilement concevable à l’échelle d’une vie humaine devient plus flou à l’échelle des temps géologiques en raison de l’évolution du vivant.

 

Comment de nouvelles espèces se forment elles ?

 

  1. 3- Les voies de la spéciation

 

Activités page 70, 71 :

 

Bilan :

On remarque qu’au sein d’une même espèce, des échantillons de la population peuvent se retrouver isolés géographiquement ou même d’un point de vue comportemental en un même lieu. Ces individus se reproduisent donc majoritairement entre eux et accumulent des différences génétiques. Ce mécanisme conduit à un isolement reproducteur

Exemple : modifications des chants, des périodes de reproduction, occupation d’une nouvelle niche écologique, barrière géographique…

Cet isolement empêche tout brassage et échange génétiques entre les deux populations séparées qui vont évoluer indépendamment sous l’effet du hasard et de la sélection naturelle. Ainsi apparaissent au cours du temps de nouvelles espèces.

On parle de spéciation.

Définitions : spéciation allopatrique = mode de spéciation par séparation géographique de populations qui vont alors évoluer différemment.

Spéciation sympatrique = mode de spéciation au sein d’une population de départ sans isolement géographique.

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